Liberté pour les cinéastes iraniens !
Avec l’arrestation du cinéaste Jafar Panahi à Téhéran, le régime iranien poursuit la terrible vague de répression menée ces dernières semaines contre les artistes engagés de ce paysLes autrices et les auteurs de la SACD sont indignés par cette arrestation arbitraire et injuste d’un cinéaste qui venait au Tribunal de Téhéran pour suivre le dossier d’un autre cinéaste, Mohammad Rasoulof, détenu depuis vendredi dernier, au même titre que son collège Mostafa Aleahmad.
Pays d’une immense richesse culturelle et artistique dont les cinéastes ont souvent été récompensés par les plus grands festivals du monde, l’Iran s'enfonce chaque jour davantage dans la criminalisation de ses créateurs et dans l’enfermement des voix encore libres.
Face à cet acharnement des autorités politiques iraniennes, qui ont déjà condamné par le passé Jafar Panahi pour « propagande contre le pays » et lui ont notamment interdit de réaliser ou d’écrire des films pendant 20 ans, la mobilisation de la France, au plus haut niveau de l’Etat, est indispensable.
La SACD demande donc au président de la République, Emmanuel Macron, et au gouvernement de déployer tous leurs efforts pour obtenir la libération de Jafar Panahi ainsi que de Mohammad Rasoulof et Mostafa Aleahmad qui ont pour seul tort de vouloir être des citoyens libres et de vivre dans un pays où la critique du pouvoir peut s’exercer sans crainte de poursuites et de représailles.
photo en page d'accueil : Jafar Panahi au 56e festival de Berlin en 2006