Le Prix d’encouragement SACD–création jonglée décerné à Nathan Israël

Le jury était composé de Nikolaus, jongleur, Jani Nuutinen, Compagnie Circo Aereo, Thomas Renaud, directeur de la Maison des Jonglages, Martin Schwietzke, Compagnie Les Apostrophés et Jérôme Thomas.

Le Festival Rencontre des Jonglages s’est déroulé du 25 mars au 14 avril 2016 dans six lieux d’Ile-de-France : la Maison des Jonglages & Houdremont (La Courneuve), le Carreau du Temple (Paris), De Rue et De Cirque (Paris), l’Académie Fratellini (La Plaine Saint-Denis), l’Espace Renaudie (Aubervilliers) et le Théâtre de l’Agora (Évry).

Au programme, des avant-premières, des créations, des chantiers en cours, de petites ou grandes formes, des plateaux partagés, des propositions en espace public… La vitalité du secteur trouve sa visibilité dans ces quatre semaines de spectacles et de rencontres.

La SACD et son conseil d’administration ont pris en compte l’importance du registre jonglage au sein du cirque et le Festival Rencontre des Jonglages a reçu un soutien notable cette année.

Nathan Israël

Diplômé en 2003 du Centre National des Arts du Cirque (Châlons-en-Champagne), Nathan Israël a participé à la création de trois compagnies : La Scabreuse, Cheptel Aleikoum et tout récemment Le jardin des délices.
Avec la Scabreuse, il a créé des pièces de cirque/théâtre dont il est co-auteur et interprète : [Taïteul] en 2006, La mourre en 2009, Lard en 2011.
En 2012 il met en scène avec Luna Rousseau Chair Fraiche, spectacle de fin d'études des élèves de l’ENACR (Ecole Nationale des Arts du Cirque de Rosny-sous-Bois).
En 2014, il crée L’Homme de Boue avec Luna Rousseau, spectacle fondateur de la compagnie Le jardin des délices.
Il travaille actuellement sur Heros Fracas, pièce qui sera créée en juin 2016 aux Subsistances à Lyon. Jongleur, danseur et comédien, son travail se situe dans la recherche et l’expression de sens existentiels et sociaux. Bien que se distinguant les uns des autres, les différents thèmes de ses créations forment une continuité.  De la mémoire (Taïteul), à l’assignation sociale (La mourre) en passant par le pouvoir, l’animalité (Lard) et la question de la verticale humaine (L'Homme de Boue), on peut identifier un prisme de sens qui pourrait se résumer au trouble de l’homme pour lui-même.

« Nathan Israël est un auteur-jongleur qui par ses ouvrages pose inexorablement les questions qui engagent la réflexion artistique sans contraindre les réponses », Jérôme Thomas.
 

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