Hommage à Patrick Grandperret
Le cinéaste et ancien administrateur SACD Jean Marboeuf salue la mémoire du réalisateur de L'Enfant lion et du Maître des Eléphants, disparu le 9 mars dernier.Patrick Grandperret, c’était un regard vif (il avait débuté comme photographe sur mon premier film). C’était un rire sonore, communicatif, plein d’espoir, c’était un cinéaste inscrit dans son époque de rêves et de poésie. Il fréquentait ses semblables : le libertaire Faraldo, le romantique Stévenin. Il aimait, comme Jean Vigo (dont il avait eu le prix), la vie, la liberté, le bonheur. Et puis c’était la fuite, à moto, pour voir ailleurs. Il avait l’instabilité, l’inconstante élégance d’un créateur. Il était un « destroy » positif. Il avait repris un scénario inachevé du grand Pialat dont il était l'un des enfants.
J’espère que maintenant tu pourras continuer ta quête, où que tu sois, d’absolu.
Jean Marboeuf